C’était il y a deux jours : la messagerie instantanée Windows Live
Messenger, plus connue sous le nom de MSN Messenger, a fermé ses portes.
En près de 14 ans d’existence, l’ancêtre de Facebook, Skype et consorts
aura marqué l’histoire du Web et surtout tout une génération de jeunes
et moins jeunes à la découverte des joies de l’Internet. Retour sur
l’histoire d’un logiciel de tchat pas comme les autres.
MSN Messenger débarque en juillet 1999, à l’époque
sur les versions 95, 98 et NT de Windows. Le concept, simple mais déjà
révolutionnaire, n’est pas nouveau : trois ans plus tôt, un service
nommé ICQ proposait déjà le tchat en ligne, puis en 1998, Yahoo! avait
déjà lancé son Messenger…
Mais c’est bien MSN qui remportera tous les suffrages, surtout après l’avènement en 2003 des émoticônes jaunes devenus depuis des emblèmes de la discussion instantanée.
A l’époque, MSN Messenger 6 a tout pour plaire : il propose notamment
de personnaliser son fonds d’écran, son avatar, de partager un chat
vidéo et de jouer en temps réel avec un contact en ligne à des jeux
comme le démineur, le morpion ou les dames.
An 2005, peu de temps après le succès des Wizz (mais
si, rappelez-vous ces smiley qui faisaient trembler votre fenêtre de
discussion), Microsoft décide de packager ses différents produits pour
créer une gamme à l’identité unique. Dans ce cadre, MSN Messenger devient Windows Live Messenger. Si peu de choses changent dans cette nouvelle version, le nouveau nom de MSN ne sera que très peu usité par ses utilisateurs…
Et nous voici donc en 2013, avec une annonce bien triste pour les puristes et les nostalgiques des débuts du Web. Après plusieurs reports, c’est lundi que Windows Live Messenger, autrement dit MSN Messenger, a définitivement fermé. Les utilisateurs ont pu migrer leur compte vers Skype
(application achetée par Microsoft en mai 2011 pour 8,5 milliards de
dollars), afin de récupérer leurs contacts. La fin d’une époque…
April 10, 2013
April 8, 2013
IaaS, PaaS et SaaS
Le Cloud Computing permet aux entreprises de consommer des services informatiques à la demande.
Les fournisseurs Cloud déclinent donc ce concept en trois marchés :
IaaS (Infrastructure as a Service), parfois ITaaS (IT as a Service) : seul le matériel (serveurs) est dématérialisé. Les clients peuvent démarrer ou arrêter à la demande des serveurs virtuels (Linux ou Windows) dans des datacenters, sans avoir à se soucier des machines physiques sous-jacentes, et des coûts de gestion qui sont liés (remplacement de matériel, climatisation, électricité etc.).
Avantage : grande flexibilité, contrôle total des systèmes (administration à distance par SSH ou Remote Desktop), permet d’installer tout type de logiciel métier
Inconvénient : besoin d’administrateurs système comme pour les solutions serveur classiques sur site
PaaS (Platform as a Service) : le matériel, l’hébergement et le framework d’application sont dématérialisés. Les clients « poussent » leur application existante dans le Cloud, ou développent une nouvelle application avec les outils proposés par les fournisseurs.
Avantage : le déploiement est automatisé, pas de logiciel à acheter ou d’installation supplémentaire à faire.
Inconvénient : limitation à une ou deux technologies (ex. : Python ou Java pour Google AppEngine, .NET pour Microsoft Azure, propriétaire pour force.com). Pas de contrôle des machines virtuelles sous-jacentes. Convient uniquement aux applications Web.
SaaS (Software as a Service) : le matériel, l’hébergement, le framework d’application et le logiciel sont dématérialisés. Les clients n’achètent plus le logiciel mais le consomme à la demande, en payant à l’usage réel. Le logiciel est hébergé chez le fournisseur, dans son propre datacenter.
Avantage : plus d’installation, plus de mise à jour (elles sont continues chez le fournisseur), plus de migration de données etc. Paiement à l’usage. Test de nouveaux logiciels facilité.
Inconvénient : limitation par définition au logiciel proposé. Pas de contrôle sur le stockage et la sécurisation des données associées au logiciel. Réactivité des applications Web pas toujours idéale.
Saviez-vous que si vous utilisez Gmail, vous consommez déjà du SaaS (gratuit) ?
Le IaaS offre à notre avis la plus grande marge de manoeuvre, la plus grande flexibilité et le plus grand contrôle en permettant de migrer tout type d’application métier existante dans le Cloud, et de déplacer tout type de serveur dans le Cloud afin de réduire ses coûts.
Les fournisseurs Cloud déclinent donc ce concept en trois marchés :
IaaS (Infrastructure as a Service), parfois ITaaS (IT as a Service) : seul le matériel (serveurs) est dématérialisé. Les clients peuvent démarrer ou arrêter à la demande des serveurs virtuels (Linux ou Windows) dans des datacenters, sans avoir à se soucier des machines physiques sous-jacentes, et des coûts de gestion qui sont liés (remplacement de matériel, climatisation, électricité etc.).
Avantage : grande flexibilité, contrôle total des systèmes (administration à distance par SSH ou Remote Desktop), permet d’installer tout type de logiciel métier
Inconvénient : besoin d’administrateurs système comme pour les solutions serveur classiques sur site
PaaS (Platform as a Service) : le matériel, l’hébergement et le framework d’application sont dématérialisés. Les clients « poussent » leur application existante dans le Cloud, ou développent une nouvelle application avec les outils proposés par les fournisseurs.
Avantage : le déploiement est automatisé, pas de logiciel à acheter ou d’installation supplémentaire à faire.
Inconvénient : limitation à une ou deux technologies (ex. : Python ou Java pour Google AppEngine, .NET pour Microsoft Azure, propriétaire pour force.com). Pas de contrôle des machines virtuelles sous-jacentes. Convient uniquement aux applications Web.
SaaS (Software as a Service) : le matériel, l’hébergement, le framework d’application et le logiciel sont dématérialisés. Les clients n’achètent plus le logiciel mais le consomme à la demande, en payant à l’usage réel. Le logiciel est hébergé chez le fournisseur, dans son propre datacenter.
Avantage : plus d’installation, plus de mise à jour (elles sont continues chez le fournisseur), plus de migration de données etc. Paiement à l’usage. Test de nouveaux logiciels facilité.
Inconvénient : limitation par définition au logiciel proposé. Pas de contrôle sur le stockage et la sécurisation des données associées au logiciel. Réactivité des applications Web pas toujours idéale.
Saviez-vous que si vous utilisez Gmail, vous consommez déjà du SaaS (gratuit) ?
Le IaaS offre à notre avis la plus grande marge de manoeuvre, la plus grande flexibilité et le plus grand contrôle en permettant de migrer tout type d’application métier existante dans le Cloud, et de déplacer tout type de serveur dans le Cloud afin de réduire ses coûts.
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